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L'entretien de vos rosiers

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Dimanche 24 mars 2019 (de 10h00 à 12h00)
Cours de Taille des Rosiers à la Pépinière

Comment et quand tailler les Rosiers selon leurs différents types ? (démonstration dans les jardins de la Pépinière).  Cours gratuit en compagnie de Philippe Brassine. Vous pouvez vous inscrire directement ici. Bienvenue !

La Taille des Rosiers  

Le printemps météorologique est arrivé, les forsythias sont en fleurs et même en fin de floraisons. C’est le moment redouté par certains, attendu par d’autres de tailler vos rosiers.
Comment Tailler vos Rosiers ?
 

Quand Tailler?, Quel matériel?, Quel principe de coupe?


La Taille: règles générales

A chaque type de Rosier sa Taille

La plantation de Rosiers
 
Préparez soigneusement la plantation car c’est une étape déterminante pour l’avenir de votre rosier. Choisissez d’abord une situation ensoleillée (6h de soleil par jour) c’est la première clé de la réussite même si certaines variétés s’adaptent à la mi ombre, cette situation aura toujours une influence néfaste sur la floribondité. Que vous ayez acheté vos rosiers en pots ou en racines nues, la méthode de plantation est semblable, à quelques détails près.
Si vous suivez bien nos conseils et que votre plante est de bonne qualité, la reprise est assurée.
 
A) La plantation de Rosiers achetés en pots 
(disponibles toute l'année à la Pépinière)
  
1) Bêchez profondément le sol, un trou de 70cm de profondeur et de largeur est idéal, enlevez les cailloux ou toutes matières indésirables.
2) Veillez à ne pas briser la motte. Soit vous trempez votre pot dans un seau d’eau jusqu’à dégorgement, soit vous laissez sécher la motte 2 à 3 jours selon la météo. Retournez le pot selon un geste que votre spécialiste vous montrera (voir illustrations).
3) Installez la plante dans votre trou de plantation sur un lit de terre meuble pour que le point de greffe (l’endroit où les tiges prennent naissance) soit enterré +/- 5 centimètres sous le niveau du sol. Cela vous permettra un meilleur ancrage en cas de vents violents et une meilleure résistance aux fortes gelées si vous habitez en régions froides.
4) Ajoutez deux à trois kilos d’humus (or brun authentique rosier) à la terre de rebouchage tout en veillant à ce que cet amendement  très riche ne soit pas en contact avec les racines (risques de brûlures).
5) Jetez une poignée de poudre d’os ou d'engrais rosier or brun qui favorisera le développement rapide des racines.
6) Tassez la terre autour du rosier et arrosez copieusement (10 litres d’eau au moins).
 
Remarque: Si vous plantez à l’automne des variétés un peu sensibles aux gelées (China ou Thé) en région froides, buttez votre rosier (avec un monticule de tourbe de 20 ou 30 cm de hauteur) que vous retirerez au printemps. Cette précaution ne sera utile que pour le premier hiver.
 
B) La plantation de Rosiers en racines nues
(en vente de Novembre à Mars sur notre site Internet)
   
Dans le cas de rosiers en racines nues, il sera préférable de procéder au pralinage des racines avant la plantation. Praliner un rosier c’est tremper ses racines dans un seau rempli de boue argileuse. Le nec plus ultra est fabriquer un pralin composé pour moitié de terre de jardin et de bouse de vache. Si cette « popotte » ne vous tente pas, vous pourrez vous procurez un « pralin » tout préparé chez votre rosiériste.
 
Ensuite, la méthode de plantation est semblable:
1) Un trou de 70cm de profondeur et de largeur.
2) Installez la plante sur un lit de terre meuble pour que le point de greffe soit enterré +/- 5 centimètres sous le niveau du sol.
3) Ajoutez deux à trois kilos d’humus à la terre de rebouchage tout en veillant à ce que cet amendement  très riche ne soit pas en contact avec les racines (risques de brûlures).
4) Une poignée de poudre d’os ou d'engrais rosier or brun.
5) Tassez la terre et arrosez copieusement (10 litres d’eau au moins).
 
C) La plantation de Rosiers dans un pot
 
Si vous plantez dans des pots,  choisissez un pot large et profond (sa taille dépendra du développement futur de votre rosier) mais ne prévoyez pas de pots moins profond que 70cm et moins large que 45cm. Vous veillerez à bien drainer le fond (trou d'évacuation - couche de 5 cm de matières drainantes ( gravier - sable) vous remplirez le pot de terreau de qualité (idéalement "Terre Parfaite Rosiers Or Brun" 2/3 - Terre de jardin 1/3 en mélange homogène). Ensuite il vous faudra veiller à ce que le substrat reste humide durant toute la belle saison et vous doublerez les doses d'engrais par rapport aux rosiers en pleine terre (1 poignée d'engrais granulés Or Brun Rosiers tous les 15 jours en mai, juin et juillet). En fin d'hiver (fin février-début mars) vous prélèverez la couche supérieure de substrat (5cm) pour la remplacer par 5cm d'amendement Or Brun authentique Rosiers).
Traités de cette manière vos rosiers en pots seront opulents et vous offriront tout le plaisir que vous en attendez.
 
*Ne plantez pas en périodes de gel ni dans une terre détrempée.
*Ne plantez jamais un rosier à la place d’un autre rosier, il végéterait immanquablement. Si vous y êtes contraint, enlevez la terre sur une profondeur de 70 cm et remplacez la par de la terre prélevée à un autre endroit du jardin. Autre solution: ROOTGROW (en vente à la Pépinière).
*Ne plantez jamais des rosiers dans une terre où l’eau stagne longtemps par temps de pluie.
 
 
Désherbage et Paillage
  
Les rosiers apprécient un sol propre et supportent mal la concurrence des « mauvaises herbes ». TOUS les produits de désherbage sont nocifs aux rosiers et je vous déconseille vivement de les utiliser dans vos massifs. Un désherbage manuel avec une petite griffe ou une binette est idéal et ce sera un moment privilégié où vous pourrez profitez pleinement des parfums de vos plantes.
Toutefois, l’opération sera à renouveler et si vous la considérez comme une corvée la solution la plus adéquate est de pailler votre sol (surtout évitez les écorces de pins qui sont mortelles pour les rosiers). L’idéal est de pailler avec des cosses de cacao qui offre de très nombreux avantages ; maintenir votre sol humide (les rosiers adorent avoir les pieds au frais), en se décomposant ces déchets de cacao seront une source de nourriture appréciable, l’odeur de chocolat, le contrôle de la pousse des mauvaises herbes (vous prélèverez très facilement celles qui parviennent à se frayer un chemin) et l’aspect esthétique qui n’est pas négligeable. Vous étendrez une couche de 5cm d’épaisseur. Aux premières pluies, une fine moisissure blanche apparaîtra à la surface de votre paillis de cacao, c’est normal, cette moisissure n’est pas nocive pour les rosiers et disparaîtra aux premiers rayons du soleil. Il vous faudra renouveler l’opération au printemps suivant mais au fil des années, les quantités nécessaires seront de moins en moins importantes.
 
 

Soins et entretien des rosiers

Surtout ne pensez pas que la culture des rosiers se limite à une lutte incessante contre les insectes et les maladies. Nous avons établi une sélection de rosiers qui seront très agréables à cultiver et qui vous séduiront immanquablement si vous suivez les quelques petits trucs et conseils qui vont suivrent.
 

LES ENGRAIS

 

La gamme Or Brun    Horpi-Ecostyle
La première année, je conseille de ne pas ajouter plus d’une poignée d’engrais après la première floraison en plus de  l’humus (authentique Or Brun spécial rosiers) que vous avez joint à la plantation afin de permettre à la plante de s’établir en se concentrant sur son système radiculaire. Si vous plantez des rosiers en racines nues, l’idéal sera même de ne pas laisser s’épanouir les premières fleurs et de prélevez les boutons. Il s’agit là d’une opération frustrante pour les jardiniers curieux que nous sommes mais votre plante en tirera profit pour son développement futur.
Lors du deuxième hiver (et les suivants) vous étendrez deux à trois kilos d’humus (Or Brun ou fumier de cheval or brun) au pied du rosier, vous pourrez l’enfouir en griffant superficiellement la terre.
En mai, avant la première floraison, vous épandrez une bonne poignée d’engrais spécial rosiers. Si votre variété n’est pas remontante (ne fleurit qu’une fois) ce sera suffisant. Si votre variété est remontante (fleurit plusieurs fois durant la saison) vous épandrez à nouveau une poignée d’engrais rosiers en juin (après la première floraison) et en juillet.
Nourri de cette manière votre rosier sera vigoureux, beaucoup plus florifère et plus fort pour résister aux maladies s’il y est sensible.
Attention ! Ne donnez plus aucun engrais après le mois de juillet.
 
Très important : Pour encourager la remontée il faut impérativement prélever les fleurs fanées, vous pouvez simplement prélevez la fleur fanée en la pinçant entre le pouce et l’index ou alors intervenir au sécateur en taillant sous la fleur, au dessus d’un œil dirigé vers l’extérieur du rosier.
 

LES ARROSAGES

 
ArrosageIls sont essentiels au bon et surtout rapide développement de vos rosiers. Il ne faut jamais arroser le feuillage du rosier ce qui favoriserait le développement des maladies. Un arrosage efficace est un arrosage en profondeur (10 litres d’eau minimum au pied du rosier, le soir ou le matin). Prenez l’habitude d’arrosez vos plantes une fois par semaine même si le temps est humide (vous serez étonnés de la vitesse de développement de vos plantes).
Attention ! Un arrosage superficiel est plus néfaste que bénéfique dans la mesure où les racines se développeront de manière superficielle fragilisant ainsi la plante à la sécheresse et aux fortes gelées
 

LES MALADIES DES ROSIERS

 

Or Brun    Rosabel - Edialux

 
Vaste sujet. La réputation de sensibilité aux maladies des rosiers rebute encore certains jardiniers. Il est dommage pourtant de se priver d’une plante qui offre une gamme de couleur, de formes et de parfums comparable à nulle autre plante et qui pour certaines variétés ajoutent à cet agrément une floraison qui se prolonge de mai aux premières gelées.
Le problème est pourtant facile à résoudre et depuis quelques années, après s’être penché sur la forme, la couleur et le parfum, les hybrideurs sélectionnent de plus en plus sur la résistance aux maladies. Certains rosiéristes prétendent qu’il faut s’habituer aux tâches noires et aux poussières farineuses du blanc. Pas d’accord !
Nous sommes de ceux qui cultivent des plantes pour le plaisir des sens et des plantes malades ne nous satisfont jamais ne serait-ce que parce ces maladies affectent leur santé. Si elles font très rarement mourir les rosiers, les maladies les affaiblissent et ont donc une incidence négative sur la floraison et la remontée des variétés qui fleurissent toute la saison, sans parler de l’effet esthétique qui est gâché. 
Le premier point essentiel pour éviter les maladies est le choix des variétés. Quelques-unes en sont indemnes, d’autres sont très résistantes, pour d’autres le problème est facilement résolu avec un traitement adéquat mais à contrario certaines variétés, souvent de la même famille ne causent que soucis et tracas, c’est le cas de beaucoup de rosiers bourbons ou Hybrides remontants et notre sélection ne comporte que fort peu de plantes de ces familles.
Deuxième point important, un rosier bien planté (voir plantation) et bien nourri (voir engrais) sur un sol paillé (cosses de cacao) sera beaucoup plus résistant aux maladies et donc plus vigoureux et florifère. 
 
Il se peut que vous succombiez au charme d’un rosier malgré sa sensibilité aux maladies, (exemple FANTIN LATOUR, magnifique durant la floraison mais invariablement sujet aux tâches noires ensuite) il vous faudra intervenir et retenir d’abord ceci. « Pour éviter les maladies un traitement préventif est TOUJOURS plus efficace qu’un traitement curatif. »
 
Ici, deux choix possibles. Soit vous êtes soucieux de l’environnement et vous utilisez une méthode Bio (Bouillie bordelaise - Homéocult par exemple). Soit vous optez utiliser des méthodes radicales et intervenez avec des produits phytos type BELROSE ou ROSACUR  (les plus efficaces) ou autres.
Il s’agit là d’un choix personnel mais ne culpabilisez tout de même pas exagérément si vous optez pour la méthode chimique. Chez nous, nous avons utilisé le Belrose durant plusieurs années de manière préventive sans pour autant avoir eu l’impression de nuire considérablement à l’environnement, les nombreux oiseaux ou les abeilles qui peuplent notre jardin en témoignent. Si vous allez chercher votre journal en 4X4 tous les matins, le bilan annuel de votre pollution est sûrement plus catastrophique que l’utilisation raisonnée d’une chimie bien dosée au jardin.
Gardez conscience qu’une bonne plantation à l’endroit approprié, un bon mulch et des arrosages réguliers en évitant de mouiller le feuillage et des apports réguliers de nourriture liés au choix de variétés résistantes, résolvent la plupart de vos problèmes.
 
Passons maintenant au trio maléfique des maladies
 
Le Marsonia (tâches noires)
C'est la maladie la plus commune. La première intervention se fait en fin d’hiver en période sèche et hors gel à la Bouillie Bordelaise. Facile à mettre en œuvre et écologique, ce traitement consiste à une pulvérisation des branches et du sol sur lequel vous aurez préalablement prélevé les feuilles mortes. Vous détruirez ainsi tous les champignons ayant passé l’hiver et vous repartirez sur des bases saines. Dans certains cas, ce sera suffisant. Dans d’autre cas, il vous faudra encore intervenir par la suite. Si vous êtes soucieux de cultiver bio, de préserver l’environnement et vos poumons, vous choisirez la méthode écologique. Les pulvérisations à base de décoction de prêle ne sont pas très efficaces et pas toujours simples à mette en œuvre. . Ce produit s’est avéré très efficace sur les variétés que nous avons classées « très résistantes ou résistantes. ». Il faut intervenir dès le débourrage des premières feuilles et répétez l’opération trois semaines plus tard en prenant soin de pulvérisez le revers des feuilles et les tiges. Répétez une troisième fois l’opération trois semaines plus tard et vos plantes seront protégées toute la saison si vous avez pris le soin de prélever et brûler (ne les jetez surtout pas sur le compost les quelques feuilles tâchées et si la météo n’est pas trop chaude et humide. Si durant la saison vous constatez à nouveau quelques tâches. Renouvelez le traitement.
Si vous avez choisi de cultiver des plantes plus sensibles en étant séduits par leurs autres qualités, vous interviendrez exactement de la même manière mais systématiquement tous les mois avec un produit chimique du commerce. Le ROSABEL s’est avéré le plus efficace chez nous, il a l’avantage de traiter l’Oïdium, les taches noires et la rouille et contient un insecticide systémique. D’autres produits sont plus ou moins efficaces, le tout sera de répéter le traitement.
Ne pulvérisez jamais en plein soleil (l’effet de loupe peut brûler les feuilles) ou par temps pluvieux, (la pluie lessiverait immédiatement les feuilles et l’effet serait nul). Pulvérisez l’envers des feuilles.
Sachez qu’une terre trop sèche, mal drainée ou trop d’ombre favorisent l’apparition de la maladie. Des rosiers bien nourris, arrosés selon leurs besoins et un bon paillage du sol rendront la plante plus forte et beaucoup plus résistante.
 
L’Oïdium
OidiumUne farine blanche recouvre les feuilles. Il affectent davantage les variétés anciennes et les rosiers de la famille Wichurania. Dorothy Perkins, Excelsa ou American Pillar sont de très bons clients de l’oïdium. Vous l’éviterez en ne choisissant pas de plantes réputées sensibles. Si vous n’avez pas tenu compte de critère, des arrosages hebdomadaires au pied du rosier et un bon paillage seront aptes à réduire considérablement le problème et ces interventions stoppent généralement la propagation de la maladie. Le soleil brûlant et les situations chaudes, confinées, peu aérées favorisent la maladie. Un changement de place de la plante en situation plus appropriée sera une autre bonne solution. Sinon à vos masques et à vos gants pour l’utilisation du Rosabel.
 
La Rouille
RouilleC’est la plus embêtante des trois maladies car elle affecte davantage que les autres la santé du rosier. Aux premiers signes, il vous faudra rapidement prélever les feuilles atteintes (le revers des feuilles est parsemé de petites tâches rouille) et les brûler. Il vous faudra ensuite vous résoudre aux traitements chimiques et, parfois à tailler le rosier en pleine saison (brûlez également les tiges et désinfectez votre sécateur à l’alcool). Cette maladie touche certaines variétés et certains jardins certaines années et pas d’autres sans que l’on sache réellement pourquoi. Des apports de potasse (Patenkali) ont un effet bénéfique sur le degré de résistance à cette maladie. Si une même plante est atteinte par la rouille trois années de suite, mieux vaudra vous résoudre à vous en débarrasser définitivement. Là encore certaines variétés sont indemnes et d’autres plus sensibles. Certains Albas (Blanche de Belgique) ou quelques Rugosas (Conrad F Meyer) sont spécialement sensibles à cette maladie.
 
Dossier: La pulvérisation de vos Rosiers
 

LES INSECTES

Adalia

PuceronsLe problème des PUCERONS sur les rosiers est le plus facile à régler.
Si vous utilisez un produit de traitement chimique complet (comme Rosabel) vous solutionnerez le problème des pucerons en même temps que celui des maladies car il contient un insecticide systémique.
Si vous souhaitez adopter des méthodes plus écologiques les solutions efficaces sont multiples.
Les méthodes de nos grands-mères fonctionnent parfaitement.
- Prenez du savon de Marseille, diluez un  poignée de savon dans 10 litres d’eau ( 1 cuillère à soupe pour 1 litre d’eau ) et pulvérisez.
- Le purin d’ortie est tout aussi efficace en pulvérisation. Vous pouvez fabriquer votre purin de manière très simple si vous (et vos voisins…) n’avez pas l’odorat trop délicat.
La pulvérisation au purin d’ortie a un autre avantage non négligeable. En même temps que vous réglez le sort des pucerons, vous offrez à vos plantes un excellent engrais riche en fer.
Nous proposons du purin d’orties tout préparé en bouteilles d’1 litre à la pépinière mais il n’est vraiment efficace qu’en bio stimulant car après 3 semaines de préparations les principes actifs qui détruisent les pucerons ne le sont plus.
Nous proposons également du savon potassique très efficace et prêt à l’emploi.
- La plantation de vivaces parfumées, (lavandes) en voisinage avec les rosiers limitera considérablement le problème.
- Les coccinelles sont friandes et pucerons et vous pouvez acquérir des petites colonies dans les jardineries mais l’ennui c’est que la plupart du temps ces jolies coccinelles filent rapidement chez vos voisins dès qu’elles ne trouvent plus leur nourriture chez vous.
 
Moins courant est le problème des CHENILLES TORDEUSES (les feuilles s’enroulent). Le Rosabel règle le problème si vous êtes intervenus préventivement tôt dans la saison. Sinon, il vous faut prélever les feuilles atteintes et les brûler. Le problème est plus esthétique que vital.
  

LES RONGEURS

 
Restent les rongeurs, taupes et mulots qui dans certains jardins peuvent poser de solides problèmes. Plusieurs méthodes s’offrent à vous. Nous ne préconisons pas les poisons qui sont rarement efficaces et assez cruels ou dangereux pour les enfants, les animaux domestiques ou les oiseaux.
 
Comme solution radicale, nous préférons les pièges qui offrent une solution définitive en provoquant une déflagration qui tue l’animal sur le coup mais ces appareils doivent être manipulés avec soin.
 
La méthode douce consiste à enterrer un sucre ou une pomme imbibés d’huile essentielle d’ail dans les galeries et sur tout le périmètre de vos massifs. L’odeur fait fuir taupes et mulots mais il faut renouveler l’opération toutes les 3 à 4 semaines. Plantez également des bulbes d’ail décoratifs, c’est efficace et joli à la fois.
Ces petits rongeurs n’aiment pas l’humidité, n’hésitez pas à inonder les galeries en enfouissant votre tuyau d’arrosage durant une dizaine de minutes dans le trou mais si vous ne bénéficiez pas d’une citerne d’eau de pluie, gare à la facture.
Les mulots sont friands des jeunes racines de rosiers.
 
Dans notre roseraie, ni le gel, ni les maladies, n’ont fait mourir un seul rosier. Par contre, les mulots ont fait des dégâts irréversibles sur plusieurs jeunes plants. Une méthode simple efficace et écologique consiste à emballer vos racines ou mottes à la plantation dans du treillage type fil à poule ou à lapins. Vos jeunes racines seront ainsi protégées de l’appétit des rongeurs et lorsque les racines auront traversé ce filet de protection, elles seront assez fortes pour supporter quelques prélèvements sans danger vital.
 

LA TAILLE DES ROSIERS

 
La TailleAutre grand chapitre qui provoque l’angoisse des jardiniers débutants. Avec un peu d’expérience ce sera l’un des moments les plus exaltants dans la mesure où il s’agit d’un travail créatif, votre sens artistique vous permettra de façonner la forme de vos arbustes.
 
Quand tailler ? Grande question, réponse simple. Lorsque les forsythias sont en fleurs dans les régions froides, lorsque c’est l’heure de sortir vos tondeuses pour vos pelouses dans les autres régions, vous pourrez tailler dès les jeunes pousses ont atteint 5 ou 6cm de longueur. Tailler plus tôt serait risqué de perdre vos premières pousses trop tendres pour supporter les gelées tardives, plus tard  retarderait la floraison qui vient en moyenne six semaines après la taille. Ce timing est valable pour tous les rosiers remontants. 
 
Pour les rosiers anciens qui ne fleurissent qu’une fois, la règle est toute aussi simple, on taille après la floraison ou pas du tout.
 
Comment tailler ? Encore une fois les règles de base ne sont pas compliquées avant de les énoncer, une "petite" parenthèse: j’ai entendu récemment un conseiller en jardinage qui déclarait que la taille n’avait aucune importance et qui conseillait d’utiliser le taille - haie. Il est évident que cette méthode ne fera pas mourir votre rosier et la première fois, elle pourra même donner des bons résultats. Mais ensuite, les branches auront tendance à s’enchevêtrer, le centre du rosier manquera de lumière et ses futures floraisons seront moins généreuses.
 
 
 
 
Dossier: La Taille de vos Rosiers
 
Revenons à des méthodes plus classiques et plus sûres.
D’abord il vous faut savoir de quel type ou catégorie est votre rosier (c’est indiqué sur nos fiches et nos étiquettes) car la manière de procéder sera différente.
 
Les Rosiers Anglais ou Arbustifs : C’est avec que vous pourrez le plus exprimer votre sens artistique car en intervenant, vous pourrez leur donner la forme qui vous conviendra le mieux. Là encore, le mieux est de ne pas tailler les branches à plus d’un tiers de leur longueur. Vous conserverez ainsi le port naturel du rosier. Il vaut mieux choisir dès le départ des plantes dont le développement adulte (indiqué sur la fiche et l’étiquette du rosier) correspondra à ce que vous recherchez. Si vous vous êtes trompés, vous pourrez corriger le tir en rabattant l’arbuste de plus de moitié mais le port sera moins naturel et donc moins séduisant.
Les Rosiers de Chine : supportent mal la taille, contentez-vous de prélevez le bois mort et d’aérer le centre du rosiers.
Les Hybrides Remontants : se taillent court, certainement de moitié afin de corriger leur forme qui est souvent raide et érigée.
Les Hybrides de Thé : se taillent à trois yeux au printemps lorsque les risques de gelées sont passés.
Les Polyanthas ou Floribundas : se taillent un peu plus long que les hybrides de thé à quatre ou cinq yeux. La taille d’automne n’est satisfaisante que pour les massifs qui « doivent passez l’hiver propres » mais elle n’est certainement pas indispensable.
Les Grimpants : Si c’est possible, il est toujours intéressant de palisser horizontalement les rosiers grimpants qui seront ainsi beaucoup plus florifères. On ne touche pas aux branches charpentières (sauf si le bois est mort (bois noir) et on taille au printemps les branches latérales à trois ou quatre yeux
Les Lianes ou Ramblers : ne se taillent pas sauf pour limiter leur développement, c’est souvent une tâche ardue car la plupart sont très épineux. Lors du choix de vos rosiers, optez pour des rosiers dont le développement correspondra à vos attentes et ici le taille haie peut s’avérer l’outil indispensable.
Les Roses Anciennes : On taillera un tiers des branches après la floraison. Au printemps, on se contentera d’éliminer le bois mort et d’aérer le centre du rosier en éliminant les branches enchevêtrées ou celles qui poussent vers l’intérieur du rosier ou on choisira de ne pas tailler du tout en se content d’éliminer le bois mort.
 
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Bonne plantation et bon jardinage !  - Philippe.

 

Voilà donc les règles de base, elles sont simples et logiques, les respecter vous garantira beaucoup de plaisir et des résultats qui combleront vos attentes.
Bonne plantation et bon jardinage.
Nous restons à votre entière disposition pour vous renseigner et vous aider en cas de problème.
 
 Philippe – FilRoses
 
 



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